Impulsée par le ministère de la Transition Ecologique, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) arrive à grand pas… Promulguée en février 2020, cette loi transformera les pratiques de plusieurs secteurs d’activités dans le but de passer d’une économie linéaire, ou l’on jette la matière une fois consommée, à une économie circulaire, où celle-ci est recyclée et réemployée. Parmi les décrets de la loi AGEC, les collectivités ont jusqu’au 31 décembre 2023 pour installer un tri à la source des biodéchets et mis en place des filières qui devront permettre soit de composter les biodéchets (à la source ou dans des plates formes prévues à cet effet) soit de les méthaniser. Autrement dit, à partir du 1er janvier 2024, plus aucun déchet biodégradable ne devra terminer sa course à l’incinérateur ou en décharge.
Concrètement, comment les collectivités vont elles s’y prendre ? Qu’est-ce que cela va changer pour les citoyens ? Plusieurs solutions sont possibles : par exemple, la distribution de composteurs ou lombricomposteurs aux familles pour le plus vertueux des compostages puisqu’effectué à la source. Variante tout aussi vertueuse, l’installation de points de compostage de proximité ou les habitants se rendront pour y déposer la part fermentescible de leurs déchets. Autre solution, alternative ou complémentaire, des bacs spécifiques sont mis à la disposition des citoyens pour jeter leur biodéchets. Ces bacs sont collectés 2 à 3 fois par semaine pour être emmenés au méthaniseur ou composté en andains. Bien sûr, tout ceci nécessitera la distribution de matériel, la formation de professionnels et de publics relais, l’éducation de la population. A ce titre, le programme Passerelles, Réduire mes déchets, nourrir la Terre aura un rôle prépondérant à jouer.En savoir plus sur les nouvelles modalités de gestion des biodéchets d’ici 2023, cliquez ici.