Hier s’est tenue à Paris la 2ème journée mondiale des sols organisée par l’AFES (*). En pleine COP de Lima, et à un an de la COP 21 qui se tiendra à Paris, les présentations et échanges ont beaucoup porté sur les questions environnementales, en particulier sur la capacité des sols à séquestrer le carbone. Si cette dernière semble difficile à mesurer précisément, il ne fait pas de doute, selon les experts, qu’une très faible variation (- de 1%) de la quantité de carbone stockée dans les sols pourrait être synonyme d’une absorption totale du carbone en excès dans l’atmosphère, ou à l’inverse, considérablement aggraver le réchauffement.
Les stratégies de prévention de biodéchets par le compostage, en particulier lorsque celui-ci se fait à la source, s’en trouvent renforcées. Outre les économies d’énergies générées lors de la collecte (et donc de rejet de CO2 si l’énergie utilisée est fossile), le retour à la terre de matières nutritives est facteur de séquestration de CO2
(*) Association Française pour l’Etude des Sols, en partenariat avec la FAO, l’International Union of Sol Sciences, le Club Parlementaire pour la Protection de l’Etudes des Sols et sous le haut patronage du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie.